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Méthode d'analyse de l'activité des décollages et des sites

  De manière générale les graphiques des sites et des décollages diffèrent surtout dans leur partie supérieure. Un site pouvant regrouper plusieurs décollages, on a de ce fait plus d'individus dans les graphiques des décollages que dans ceux des sites.

Les graphiques " connaissance-fréquentation ".

Les graphiques de l'indice d'attraction pondéré du site, ou du décollage :

Le graphique prenant en compte les deux indices précédents
(indice de " connaissance-fréquentation ", indice " d'attraction ").

 

- Les graphiques " connaissance-fréquentation ".

L'objectif :
Exemple de graphique :

Ces graphiques doivent permettre une lecture, plus facile et plus directe, de l'indice " connaissance-fréquentation ", et de vérifier sa pertinence.

Cet indice, permettant de comparer la stabilité des sites doit être relativité par le nombre de réponses obtenues pour chaque décollage ou pour chaque site.

Ainsi lorsqu'on combine ces deux informations sur un seul graphique, on perçoit directement d'un côté, la validité de l'indice, et de l'autre, la valeur de celui-ci.

Les limites :
Les résultats peuvent être critiqués, en effet, pour les deux graphiques la forme pyramidale montre très clairement que plus le nombre de réponses augmente, plus l'indice est proche de 0. On peut donc penser que l'indice n'explique pas seulement la stabilité, mais aussi le nombre de réponses. Ce résultat plutôt négatif, est à mon avis pas totalement juste, car cet indice permet de différencier pour les sites ou les décollages qui ont le même niveau de réponse des réalités différentes. C'est dans cette logique, que j'ai établi deux groupes d'ensemble séparés par le nombre de réponses : - de 5,5 réponses, + de 5,5 réponses.

Analyse :
De façon globale ces deux graphiques ont la même forme, tous deux montrent une hiérarchie entre les individus que ce soient les décollages ou que ce soient les sites, cette hiérarchie s'établissant suivant le nombre de réponses. Par ailleurs, pour le même nombre de réponses, il y a plusieurs réalités.

Plus le nombre de réponses augmente plus la différence entre les individus diminue, car il y a moins d'individus de forte représentativité que d'individus de faible représentativité : nous avons donc une diminution de diversité, qui sélectionne une seul catégorie (site " polyvalent ").

Il ne faut pas considérer ces derniers sites comme des sites modèles, ils correspondent seulement à un type de site que l'on qualifiera de site adulte avec une croissance stable. Grâce à ces deux graphiques, on peut voir deux fonctionnements de sites : les sites classique ( Saint Hilaire, Montlambert) qui apparaissent dans le peloton de tête, grâce au succès; de leur unique décollage, les sites de forme complexe ou marginale (Lans en Vercors, Montmin) ; leur position, dans le peloton de tête, est due uniquement à leurs nombres de décollages et ne représentent pas forcément un site particulièrement dynamique.

Par exemple, le décollage de Montmin est bien à part, il se détache de tous les autres c'est le seul ayant un nombre de réponse supérieur à 7 et un indice de stabilité caractérisant une dynamique. Le site, dont il fait partie sera étudié de façon plus approfondie, mais nous pouvons déjà dire qu'il semble dés ce premier graphique, correspondre au futur décollage phare.

Pour les parties inférieures des deux cartes, il est difficile de les analyser car elles ont une faible représentativité. Cependant, si l'on observe les entités, en dessous de la moyenne nous remarquons tout de suite, des caractéristiques nettement plus hétérogènes. En effet, ces sites, et ces décollages correspondent à des espaces de pratiques, connus principalement par les pilotes locaux , ces espaces sont très fragiles, car ces sites et ces décollages de faible représentativité ne bénéficient pas des investissements humains et financiers suffisant (pérennité foncière des terrains, aménagements , professionnels...). Ils doivent leur attractivité à leurs seules qualités naturelles, ces atouts correspondent soit à la pratique du moment , ils sont alors dynamiques soit ils correspondent à un ancien type de pratique , ils sont alors en voie de marginalisation.

Ce graphique, permet de faire un état de l'évolution du site, et de son ou ses décollages, de savoir s'ils correspondent à la demande actuelle du parapente. En résumé, plus un site est fréquenté plus il est stable. pour les sites moins fréquentés un autre facteur intervient : l'adéquation entre les caractéristiques naturelles; et la pratique du moment. On observe la même loi pour les décollages. En même temps, la différence de répartition des deux graphiques, nous a permis de distinguer deux types de site adulte : les sites centrés sur un décollage et les sites comptant un grand ensemble de décollages. -

 

Les graphiques de l'indice d'attraction pondéré du site, ou du décollage :

L'objectif :
Exemple de graphique :

Cet indice nous montre l'intérêt que portent les pratiquants à chaque site et à chaque décollage, il donne une idée sur leur pouvoir d'attraction.

L'indice étant pondéré par le nombre de réponse, il ne tient pas compte du nombre de pilotes ayant répondu, mais fait une moyenne de ces réponses.

Pour faciliter la lecture de cette indice, j'ai donc créé un graphique qui prend comme coordonnée le nombre de réponses et l'indice d'attraction pondéré.

Nous pouvons donc distinguer deux méthodes de lecture : la première globale synthétise l'organisation des sites et la seconde repère les exceptions.

 

Les limites :
Lorsque l'on étudie ce graphique il ne faut pas oublier de prendre en compte la nature des réponses, ce sont des réponses subjectives, en effet, chaque individu répond, par rapport à la représentation qu'il se fait de sa pratique, ce qui provoque une distorsion. par rapport à la réalité.

Analyse :
Les deux graphiques , globalement, dessinent une parabole, moins marquée pour le graphique des sites.La partie sommitale du graphique des sites est plus étalée, ce qui est sans doute dû, aux sites complexe et marginaux qui apparaissent sur le haut du document. Ces sites du fait de leurs formes, ont de nombreux décollages qui ressortent de façon moins marquante dans le graphique des décollages (souvent dans la partie inférieure à 4,5), leur fréquentation individuellement, étant sans doute moins forte, que pour des sites avec un seul décollage.

Ensuite, nous pouvons remarqué sur ces deux graphiques, que les points sont relativement bas sur les extrémités, alors que dans le centre, ils montent très haut : il est probable que lorsque la moyenne des réponses est réalisée, à partir d'un très grand nombre de réponses, elle se situe au centre des graphiques, alors que lorsque la moyenne est réalisée à partir de très peu d'individus, les résultats sont plus hétérogènes. La forme des graphiques peut aussi s'expliquer, par des pratiques spatiales différentes, suivant la taille du site ou du décollage. Lorsque le site est de dimension régionale, peu de pilotes s'identifient à lui, en alors l'indice d'attraction reste moyen :les individus ne le conçoivent pas comme un site exceptionnel. Pour un site de proximité qui correspond à un type de pratique, mais qui est beaucoup moins généraliste, le pilote local se sentira facilement plus proche, surtout qu'il a peut être oeuvré à sa création.

En résumé:
le nombre de réponses n'intervient pas directement dans l'attractivité du site, ou du décollage, seul les sites les plus connus semblent, correspondre à un indice légèrement supérieur à la moyenne, mit à par Montlambert. Ce résultat, serait différent si la majorité des pilotes interrogés provenaient de régions éloignées, dans ce cas là les sites, les plus attractifs seraient sans doute les sites phares car lorsqu'on découvre une région, on va directement sur des sites très connus, voir reconnu par le monde du vol libre. En effet, la presse spécialisée en parle et des compétitions renommées s'y déroulent régulièrement. Il suffit, pour s'en convaincre de se rendre pendant les vacances, lors d'une belle journée sur le site de Montmin ou de Saint-Hilaire pour de découvrir un essaim de pilotes, non seulement dans les aires, mais aussi dans les voiture, à la terrasse des bars au décollage à l'atterrissage.... Lans en Vercors et Allevard, apparaissent ici comme des sites phares de la région, cette position ne traduit pas la réalité, une fois encore le nombre de leurs décollages et le type de pilotes interrogés leur donnent une importance disproportionné. Il serait donc intéressant, afin de valider cette hypothèse, de réaliser ce questionnaire lors d'une prochaine étude auprès de pilotes extérieurs aux Alpes, ou en tout cas à la région étudié, cela l'enquête doit se dérouler l'été (présence de pilotes en vacances).

 
- Le graphique prenant en compte les deux indices précédents (indice de " connaissance-fréquentation ", indice " d'attraction ").
L'objectif :
Exemple de graphique :

Alors que, les deux graphiques précédents, avaient pour principal objectif, de vérifier la pertinence des indices, les graphiques qui les rassemblent tous deux, doivent être considèrés comme la synthèse de cette étude.

Ils permettent de rassembler des groupes de sites et de décollages, et ainsi, de définir l'état actuel et la dynamique du site, et du décollage, toujours dans le but d'apporter un nouvel outil, dans le diagnostic territorial.

L'objectif de ces graphiques est d'expliquer le dynamisme par l'attractivité. Pour l'analyse des sites, seul ces deux graphiques seront utilisés. Légende: représentativité de 40 points représentant les sites

Les limites :
Les indices prennent en compte deux facteurs, ce qui les rend complexes, il faut donc pour les lire de façon aisée, soit lire uniquement la légende, soit étudier au préalable les deux autres graphiques.

Avant d'analyser ces graphiques, il est important de souligner une erreur dans le graphique de synthèse des indices des sites, la place du site de Lans en Vercors ne devrait pas être dans le groupe G, ( site phare de la région d'étude). Cette aberration est encore due, au fait que, la répartition spatiale des pilotes interrogés est hétérogène et que de ce fait, nous avons une sur-représentation des pilotes du Vercors.

Analyse :
Ces graphiques peuvent, au premier abord, ressembler aux graphiques de stabilité, mais si l'on regarde de plus prêts, on remarque que même si la forme générale est proche, les individus que ce soient les sites ou les décollages, ne sont pas les mêmes.

En effet, d'une part le site de Chamrousse se trouve dans la même catégorie que celui de Saint-Hilaire du Touvet, et d'autre part, on s'aperçoit en observant le groupe f que celui ci est remonté dans le graphique.

Pour les sites le graphique est différent, sa forme est plus allongé et les différentes classes sont moins nombreuses. Ils apportent donc des nuances, car un site ou un décollage peut avoir un indice d'attraction élevé, mais ne pas avoir beaucoup de pilotes qui le fréquentent, inversement un site ou un décollage peut avoir un indice d'attraction faible, et avoir beaucoup de pilotes qui le fréquentent.

Par exemple Chamrousse peut être qualifié de très attractif, même si sa fréquentation est moins élevée que Montlambert. Cette attractivité peut s'expliquer par cette fréquentation moins élevée qui profite, elle même, à la qualité du site, alors que la fréquentation de Montlambert nuit à sa qualité.

Ce graphique permet de percevoir plus nettement les sites et les décollages, qui fonctionnent le mieux (les plus rapprochés du coin supérieur droit) ou au contraire, les sites ou les décollages qui tendent à disparaître (les plus rapprochés du coin inférieur gauche).

 

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